par Toujours dans sa fâcheuse situation de quarantaine, malgré la bonne compagnie qu'il avait, Vincent avait fait des pieds et des mains pour qu'on fasse venir Gilbert jusqu'à lui. Envoyant plusieurs personnes s'il le devait, il attendait la venue de l'homme avec une certaine impatience. Les récentes nouvelles ne semblaient pas le réjouir, et sitôt s'était-il empressé d'écrire une note dans son cahier et d'en déchirer la page, la pliant.
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Fodzi
Vincent Von Casti
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Gilbert Bousquet était demandé
Vincent Von Casti- Posteur Boost
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Fodzi- Posteur Boost
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Sur l'heure du dîner, un homme vint avertir Gilbert Bousquet que Vincent Von Casti le faisait quérir. Le cadet des Bousquetaires termina de manger prestement, attrapa ses armes, et se rendit à l'ancienne infirmerie d'un pas preste, épée au fourreau et marteau à l'épaule. Arrivé là-bas, il se plaça à une distance respectable de l'entrée.
-Vous m'avez demandé, commandant général?
-Vous m'avez demandé, commandant général?
Vincent Von Casti- Posteur Boost
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Vous avez été bien informé.
Vincent termina ce qu'il faisait en vitesse, apportant ensuite la feuille pliée à l'entrée de la tente où il la déposa, s'évitant le moindre contact physique avec Gilbert. Sur la feuille étaient inscrits les mots suivants, bien qu'elle fût pliée.
J'aimerais que vous portiez cette lettre à ma femme, Valérie. Pour vous en faire une histoire courte, il y est écrit que je vous recommande à un poste de Général et j'en crois chaque mot. Je ne vous permettrais pas de refuser une telle occasion de dévoiler votre potentiel devant les autres, car je vois en vous bien plus que vous ne voudriez laisser paraître.
Je crois en vous, et vous avez ma bénédiction. Nous marcherons côtes à côtes avant la fin de cette histoire, j'en fais le serment.
Vincent semblait avoir terminé ce qu'il avait à dire, mais laissa tout de même la parole à Gilbert. Les personnes présentes dans la tente avaient facilement pu entendre cet échange, et le ton employé était sans gêne, bref et précis. Si Gilbert n'argumentait pas, il se coucherait de nouveau pour se reposer.
Vincent termina ce qu'il faisait en vitesse, apportant ensuite la feuille pliée à l'entrée de la tente où il la déposa, s'évitant le moindre contact physique avec Gilbert. Sur la feuille étaient inscrits les mots suivants, bien qu'elle fût pliée.
- Spoiler:
- Très chère Valérie,
J'ai eu vent des récents changements que vous avez fait au sein du commandement, et bien que l'acte est louable, je me permet une intervention. Richard Desparo n'est pas prêt à un tel poste, et il n'a pas manqué d'occasions de me le prouver. Jamais n'est-il venu me voir pour me demander la moindre des choses, ni pour que je l'envoi sur un cas à régler. Richard m'aura évité au mieux de ses capacités, et tant et aussi longtemps qu'il le fera, il ne méritera pas cette place. Je ne lui demande pas de m'aimer, ni de m'aduler, mais il s'avère que je crois indispensable pour un homme prétendant à un poste que de se référer à ses supérieurs pour savoir ce qu'il doit faire. Son attitude n'a que maigrement changé. J'ignore quel est votre lien avec lui, mais lorsqu'il entendra fournir davantage d'efforts à l'ascension de l'humanité plutôt qu'à peloter notre fille - Et surtout gagner ma confiance sur ces deux plans distincts - Je le jugerai alors digne d'un tel poste, avec toutes les responsabilités que cela comprend.
Je vous fais envoyer cette lettre par l'homme que je juge bon de le remplacer. Gilbert Bousquet est dévoué, fiable et persévérant. Il s'est montré présent et confiant à la tâche, inquiet de ce qui se passait autour de lui et du sort des autres. Sa nature est élitiste, et il ne manque pas de s’entraîner à chaque matin. Il est l'un des premiers à foncer, et peu de choses sont capables de le faire reculer ou broncher.
Je veux que cet homme ait une place de qualité, car je sais qu'il peut la combler, et mes généraux sont aussi de cet avis. L'occasion de faire valoir toute sa valeur est en or.
Tenez bon et soyez forte. Je vous reviendrai sous peu et plus fort que jamais. Ce repos nous sera profitable.
Je vous en fais la promesse. À chacun son combat.
Je veille sur vous et vous aime tendrement.
Valeureusement,Vincent Von Casti
J'aimerais que vous portiez cette lettre à ma femme, Valérie. Pour vous en faire une histoire courte, il y est écrit que je vous recommande à un poste de Général et j'en crois chaque mot. Je ne vous permettrais pas de refuser une telle occasion de dévoiler votre potentiel devant les autres, car je vois en vous bien plus que vous ne voudriez laisser paraître.
Je crois en vous, et vous avez ma bénédiction. Nous marcherons côtes à côtes avant la fin de cette histoire, j'en fais le serment.
Vincent semblait avoir terminé ce qu'il avait à dire, mais laissa tout de même la parole à Gilbert. Les personnes présentes dans la tente avaient facilement pu entendre cet échange, et le ton employé était sans gêne, bref et précis. Si Gilbert n'argumentait pas, il se coucherait de nouveau pour se reposer.
Fodzi- Posteur Boost
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Gilbert prit la lettre et écouta ce que Von Casti avait à dire sans laisser transparaître aucune émotion.
-Commandant, je...
*Par où commencer...*
-Commandant, j'apprécie la confiance que vous m'accordez. Je sais que vous n'auriez pas songé confier ce titre à n'importe qui et ça me fait chaud au coeur d'avoir autant de reconnaissance de la part d'un homme aussi influent que vous. Cependant...
Gilbert détourna le regard et soupira.
*J'espère qu'il va bien le prendre...*
-Un titre représente bien plus que la valeur d'un homme. Être général, ça veut dire diriger des centaines d'hommes sur le champ de bataille, or je n'ai aucune expérience dans ce domaine. Être général, ça veut dire diriger des centaines d'hommes et en envoyer autant à la mort. Dans une guerre, il y a des sacrifices à faire. Qui suis-je pour décider qui dois vivre et qui dois mourir?
*Non, ce n'est pas tout à fait cela...*
-En vérité ce qui me dérange, c'est de demander à ces hommes et ces femmes de faire un sacrifice que je n'oserais pas faire. Les drows, les démons, les dieux... Ils ont détruit notre monde commandant; ils ont détruit mon monde. L'espoir d'un meilleur avenir, c'est tout ce qui me reste. Ma vie... c'est tout ce qui me reste. Honnêtement, si on m'envoyait à une mort certaine, je vous assure que je me retournerais et que je partirais, et ce peu importe l'importance de la cause. Peut-être est-ce égoïste de ma part, mais je veux à tout prix avoir mon instant de paix et de bonheur un jour. Comment... comment pourrais-je ordonner à une personne se sacrifier pour la cause, de se priver de l'avenir pour lequel il ou elle a tant donné? Ça me paraît impensable... Pardonnez ma faiblesse commandant, mais je ne veux pas avoir autant de responsabilités. Sauf objection, je me contenterai très bien d'être le soldat Gilbert Bousquet pendant le temps que ça durera.
Gilbert Bousquet n'était rien de plus qu'un gamin à peine sorti de l'enfance. Il montrait toujours une figure brave et déterminée, mais il était beaucoup plus fragile qu'il ne le paraissait. Il était avide de faire une différence, mais il était constamment tiraillé intérieurement par une peur qu'il ne parvenait à faire taire : la mort. Non pas uniquement la sienne, mais celle de toute personne qui comptait pour lui.
Il avait l'intention de prendre le poste de Von Casti si ce dernier insistait, mais ce ne serait pas de gaieté de coeur. Il n'était pas prêt pour ça et il le savait très bien.
*Peut-être que... peut-être que ça me rendra plus fort... Peut-être que ça me détruira... Je ne le saurai pas tant que je ne l'aurai pas vécu...*
-Commandant, je...
*Par où commencer...*
-Commandant, j'apprécie la confiance que vous m'accordez. Je sais que vous n'auriez pas songé confier ce titre à n'importe qui et ça me fait chaud au coeur d'avoir autant de reconnaissance de la part d'un homme aussi influent que vous. Cependant...
Gilbert détourna le regard et soupira.
*J'espère qu'il va bien le prendre...*
-Un titre représente bien plus que la valeur d'un homme. Être général, ça veut dire diriger des centaines d'hommes sur le champ de bataille, or je n'ai aucune expérience dans ce domaine. Être général, ça veut dire diriger des centaines d'hommes et en envoyer autant à la mort. Dans une guerre, il y a des sacrifices à faire. Qui suis-je pour décider qui dois vivre et qui dois mourir?
*Non, ce n'est pas tout à fait cela...*
-En vérité ce qui me dérange, c'est de demander à ces hommes et ces femmes de faire un sacrifice que je n'oserais pas faire. Les drows, les démons, les dieux... Ils ont détruit notre monde commandant; ils ont détruit mon monde. L'espoir d'un meilleur avenir, c'est tout ce qui me reste. Ma vie... c'est tout ce qui me reste. Honnêtement, si on m'envoyait à une mort certaine, je vous assure que je me retournerais et que je partirais, et ce peu importe l'importance de la cause. Peut-être est-ce égoïste de ma part, mais je veux à tout prix avoir mon instant de paix et de bonheur un jour. Comment... comment pourrais-je ordonner à une personne se sacrifier pour la cause, de se priver de l'avenir pour lequel il ou elle a tant donné? Ça me paraît impensable... Pardonnez ma faiblesse commandant, mais je ne veux pas avoir autant de responsabilités. Sauf objection, je me contenterai très bien d'être le soldat Gilbert Bousquet pendant le temps que ça durera.
Gilbert Bousquet n'était rien de plus qu'un gamin à peine sorti de l'enfance. Il montrait toujours une figure brave et déterminée, mais il était beaucoup plus fragile qu'il ne le paraissait. Il était avide de faire une différence, mais il était constamment tiraillé intérieurement par une peur qu'il ne parvenait à faire taire : la mort. Non pas uniquement la sienne, mais celle de toute personne qui comptait pour lui.
Il avait l'intention de prendre le poste de Von Casti si ce dernier insistait, mais ce ne serait pas de gaieté de coeur. Il n'était pas prêt pour ça et il le savait très bien.
*Peut-être que... peut-être que ça me rendra plus fort... Peut-être que ça me détruira... Je ne le saurai pas tant que je ne l'aurai pas vécu...*
Vincent Von Casti- Posteur Boost
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Il l'écouta parler non pas sans un pincement aux lèvres, et il profita d'un moment de silence pour réfléchir à ce qu'il allait lui dire, visiblement. Vincent tourna les yeux vers les personnes qui étaient présentes dans la tente, passant en revue chacun de ceux-ci avant de revenir vers Gilbert. Il reprit sur un ton qui était plus humain, moins tiré de quelque chose d'officiel, voir quelque chose de plus personnel.
L'on m'a déjà dit par le passé... Qu'un homme ne commence à vivre qu'à compter du moment où il trouve une personne ou une cause pour laquelle il est prêt à mourir.
Aujourd'hui, j'y crois.
Un coup d'oeil vers les autres personnes dans la tente de nouveau avant de reprendre.
J'ai un homme à qui il manque un bras et qui se bat chaque jour de sa vie pour le bien commun. Il a persévéré malgré les embûches, il est un héros et un exemple à suivre pour chacun d'entres nous. S'est-il demandé s'il aurait dû abandonner, si quelqu'un n'était pas mieux placé que lui pour prendre ce rôle? Oui, sans doute plus d'une fois même, parce que nous sommes tous des hommes et que le doute nous tiraille. Mais il est là, maintenant, et il fait de son mieux. Il est remarquable.
Puis j'ai deux autres hommes qui viennent de nul part. Deux hommes qui ne savent qu'à peine d'où ils viennent, mais qui viennent du petit peuple. Félix et Victor n'ont reçu aucune instruction à savoir comment diriger, et en réalité, il s'agit d'une chose qui vient sans manuel aucun. Ils ont appris à partir de rien, et ils se sont débrouillés admirablement.
Quant à moi, Gilbert, je suis médecin. Si j'ai endossé cette responsabilité de diriger, c'est parce que quelqu'un devait le faire. Pour vous dire la vérité, je n'ai jamais voulu de ce rôle dans toute cette histoire, ni même du rôle de chef de l'armée de la mort. Je l'ai fait par instinct. Je l'ai fait parce que quelqu'un devait le faire et que je me sais droit.
Nous sommes tous des hommes à priori ordinaires, mais qui ont fait des choix extraordinaires. Nous avons tous peur, sans exception, à un moment ou un autre. La mort effraie, et pour l'avoir vécu, je peux vous dire que nous ne voulons absolument pas y retourner.
Mais des hommes doivent se lever. On ne peut pas passer sa vie à remettre son sort entre les mains des autres. L'esclavagisme est une vie que vous ne voulez pas, ni pour vous et ni pour les gens que vous aimez. Vous ne supporteriez pas, tout comme moi, de voir ces gens aimés finir d'une telle façon, et ne croyez pas qu'il m'est plus facile qu'à quiconque que d'envoyer des hommes au combat.
Car il n'est pas ici question d'envoyer des hommes vers la mort, Gilbert, mais bien d'envoyer des hommes vers la victoire. Il faut penser positivement - Toujours - Sans quoi la mort nous rattrape.
Une très légère pause, il reprit simplement.
Vous ne pourrez pas fuir vos responsabilités toute votre vie. Vous êtes bon et les hommes bons méritent tout ce qu'il y a de mieux. La peur fait connaitre bien des phénomènes, mais rarement le succès Gilbert.
Ne vous manquez pas de respect.
L'on m'a déjà dit par le passé... Qu'un homme ne commence à vivre qu'à compter du moment où il trouve une personne ou une cause pour laquelle il est prêt à mourir.
Aujourd'hui, j'y crois.
Un coup d'oeil vers les autres personnes dans la tente de nouveau avant de reprendre.
J'ai un homme à qui il manque un bras et qui se bat chaque jour de sa vie pour le bien commun. Il a persévéré malgré les embûches, il est un héros et un exemple à suivre pour chacun d'entres nous. S'est-il demandé s'il aurait dû abandonner, si quelqu'un n'était pas mieux placé que lui pour prendre ce rôle? Oui, sans doute plus d'une fois même, parce que nous sommes tous des hommes et que le doute nous tiraille. Mais il est là, maintenant, et il fait de son mieux. Il est remarquable.
Puis j'ai deux autres hommes qui viennent de nul part. Deux hommes qui ne savent qu'à peine d'où ils viennent, mais qui viennent du petit peuple. Félix et Victor n'ont reçu aucune instruction à savoir comment diriger, et en réalité, il s'agit d'une chose qui vient sans manuel aucun. Ils ont appris à partir de rien, et ils se sont débrouillés admirablement.
Quant à moi, Gilbert, je suis médecin. Si j'ai endossé cette responsabilité de diriger, c'est parce que quelqu'un devait le faire. Pour vous dire la vérité, je n'ai jamais voulu de ce rôle dans toute cette histoire, ni même du rôle de chef de l'armée de la mort. Je l'ai fait par instinct. Je l'ai fait parce que quelqu'un devait le faire et que je me sais droit.
Nous sommes tous des hommes à priori ordinaires, mais qui ont fait des choix extraordinaires. Nous avons tous peur, sans exception, à un moment ou un autre. La mort effraie, et pour l'avoir vécu, je peux vous dire que nous ne voulons absolument pas y retourner.
Mais des hommes doivent se lever. On ne peut pas passer sa vie à remettre son sort entre les mains des autres. L'esclavagisme est une vie que vous ne voulez pas, ni pour vous et ni pour les gens que vous aimez. Vous ne supporteriez pas, tout comme moi, de voir ces gens aimés finir d'une telle façon, et ne croyez pas qu'il m'est plus facile qu'à quiconque que d'envoyer des hommes au combat.
Car il n'est pas ici question d'envoyer des hommes vers la mort, Gilbert, mais bien d'envoyer des hommes vers la victoire. Il faut penser positivement - Toujours - Sans quoi la mort nous rattrape.
Une très légère pause, il reprit simplement.
Vous ne pourrez pas fuir vos responsabilités toute votre vie. Vous êtes bon et les hommes bons méritent tout ce qu'il y a de mieux. La peur fait connaitre bien des phénomènes, mais rarement le succès Gilbert.
Ne vous manquez pas de respect.
Émile Vilemère- Posteur Niveau 3
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Une certaine complicité naquit entre ''Le Petit Roux'' et Émile suite au discours de Vincent.
Fodzi- Posteur Boost
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Date d'inscription : 14/10/2009
Age : 31
Localisation : Between mind and matter
Gilbert écouta attentivement le discours de Vincent. Puis il ferma les yeux et fit une légère pause avant de donner sa réponse.
*Le sort en est jeté...*
-Très bien, je tenterai ma chance commandant général. Je vous promet que je ferai de mon mieux.
Se rendant compte de ce qu'il venait de dire, il se reprit avec un sourire en coin.
-À vrai dire, je le ferai bien. Je ne vous décevrai pas commandant, ni vous ni personne.
Le jeune Bousquetaire ferma la main droite et la porta à la poitrine, ancien salut militaire de la désormais dissoute garde de Crèvecoeur, puis il fourra la lettre dans sa poche et se dirigea vers la tente des supérieurs sans plus attendre.
*Le sort en est jeté...*
-Très bien, je tenterai ma chance commandant général. Je vous promet que je ferai de mon mieux.
Se rendant compte de ce qu'il venait de dire, il se reprit avec un sourire en coin.
-À vrai dire, je le ferai bien. Je ne vous décevrai pas commandant, ni vous ni personne.
Le jeune Bousquetaire ferma la main droite et la porta à la poitrine, ancien salut militaire de la désormais dissoute garde de Crèvecoeur, puis il fourra la lettre dans sa poche et se dirigea vers la tente des supérieurs sans plus attendre.
Colin- Posteur Niveau 2
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Date d'inscription : 15/10/2009
Age : 32
Localisation : Côte-Espoir
"Vincent, tu as le don de bien faire ce que je veux faire..."
Ce n'était ni amusé ou taquin, ni empreint d'un sérieux officiel: un ton neutre.
Ce n'était ni amusé ou taquin, ni empreint d'un sérieux officiel: un ton neutre.
Vincent Von Casti- Posteur Boost
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Date d'inscription : 14/10/2009
Localisation : Seigneurie de Brave-Coeur
Un soupir de soulagement alors que Gilbert venait de quitter, il se laissa lentement tomber vers l'arrière pour reprendre place comme une sardine dans sa boîte.
Il prit un temps pour réfléchir à sa réponse lorsque Victor s'adressa à lui. C'est sur un ton qui se voulait agréable qu'il reprit.
Il suffisait de prendre le temps pour le faire, Victor. Tu es aussi habile que moi avec les mots, sinon plus, et je n'ai aucun doute que le résultat aurait été le même.
L'important, c'est que ce jeune homme prenne les choses en main. Nous avons notre homme, et j'ai confiance qu'il ne sombrera pas. Il doit être à la hauteur de son Père... Lui aussi.
Les derniers mots avaient sonné amèrement bien malgré lui. Il s'abandonna au silence.
Il prit un temps pour réfléchir à sa réponse lorsque Victor s'adressa à lui. C'est sur un ton qui se voulait agréable qu'il reprit.
Il suffisait de prendre le temps pour le faire, Victor. Tu es aussi habile que moi avec les mots, sinon plus, et je n'ai aucun doute que le résultat aurait été le même.
L'important, c'est que ce jeune homme prenne les choses en main. Nous avons notre homme, et j'ai confiance qu'il ne sombrera pas. Il doit être à la hauteur de son Père... Lui aussi.
Les derniers mots avaient sonné amèrement bien malgré lui. Il s'abandonna au silence.
Azariel- Posteur Niveau 3
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Localisation : St-alphonse de Granby
Peu après que Gilbert partit, Azariel et Augustin était à l'entré. Il fixa Vincent d'un regard sérieux et imposant.
-Vincent, je dois te parler maintenant, c'est à propos de se que tu ma dis du cadeau de Mort.
-Vincent, je dois te parler maintenant, c'est à propos de se que tu ma dis du cadeau de Mort.
Vincent Von Casti- Posteur Boost
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Localisation : Seigneurie de Brave-Coeur
Levant le dos et s'appuyant sur ses coudes, Vincent l'observa un moment avant de parler.
Je t'écoute.
Je t'écoute.
Le Docteur- Posteur Niveau 1
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Localisation : Granby
Augustin se tenait légèrement en retraite derrière Azariel, écoutant la conversation.
Azariel- Posteur Niveau 3
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Localisation : St-alphonse de Granby
Il était facil de voir que Azariel était gêné dans parler devant les autres, mais cela ne l'arrêta pas.
-Est ce qu'il est possible que je puisse moi aussi mettre mon âme en '' banque '' comme tu la dis? Car si oui, je veux le faire.
-Est ce qu'il est possible que je puisse moi aussi mettre mon âme en '' banque '' comme tu la dis? Car si oui, je veux le faire.
Vincent Von Casti- Posteur Boost
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Localisation : Seigneurie de Brave-Coeur
Opinant de la tête à quelques reprises, il reprit:
Pour cela, tu dois trouver le Juge et lui en faire la demande. Il a dit que quiconque faisant partie de la résistance d'ici pouvait le faire.
Trouve Kassandra. Elle te permettra de le trouver.
Pour cela, tu dois trouver le Juge et lui en faire la demande. Il a dit que quiconque faisant partie de la résistance d'ici pouvait le faire.
Trouve Kassandra. Elle te permettra de le trouver.
Azariel- Posteur Niveau 3
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Date d'inscription : 14/10/2009
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Localisation : St-alphonse de Granby
Azariel était perplexe de devoir discuter avec le juge, surtout après se qui a fais. De plus approcher de Kassandra, elle qui ne se souviens plus de lui.
-Bien... Dans se cas, tu sais ou elle est?
Un malaise pouvait se voir en lui.
-Bien... Dans se cas, tu sais ou elle est?
Un malaise pouvait se voir en lui.
Vincent Von Casti- Posteur Boost
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Date d'inscription : 14/10/2009
Localisation : Seigneurie de Brave-Coeur
Il arque un sourcil, se tourne vers les autres personnes dans la tente et revient enfin vers Azariel, la teinte d'humour n'y manquant pas.
Allons, tu es un homme libre alors que je suis confiné à cette tente.
Mais habituellement... Elle se trouve près du feu ou de l'auberge.
Allons, tu es un homme libre alors que je suis confiné à cette tente.
Mais habituellement... Elle se trouve près du feu ou de l'auberge.
Azariel- Posteur Niveau 3
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Localisation : St-alphonse de Granby
-Bien... Dans se cas j'irai la voir. Merci encore de ta patience et désolé si je vous es dérrangez...
Puis Azariel partit tout en attendant Augustin.
Puis Azariel partit tout en attendant Augustin.
Le Docteur- Posteur Niveau 1
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Date d'inscription : 17/05/2010
Age : 31
Localisation : Granby
Augustin suivi passivement Azariel sans rien dire, ne jetant aucun regard en direction de Vincent ou de la tente.
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