Ce jour là, après son entraînement du matin, Gilbert avait déjeuné léger et était parti vers la deuxième plaine, près de la rivière afin de se remettre les idées en place. Il s’y était recueilli pour la première fois lorsqu’il avait perdu la voix suite au jeu morbide des Perceval et c’était devenu dès lors son lieu de réflexion favori.
Le jeu morbide des Perceval… Cet événement semblait remonter à une éternité, mais il en avait encore des souvenirs très nets, comme si tout cela s’était passé hier. Il se rappelait du regard qu’il avait lancé à Bertrand en le voyant passer du côté de Richard et Jacob. «Je suis désolé général, mais moi je sort d’ici.» À ce moment, rien pour Gilbert ne comptait plus que sa vie et celle de ses frères. Il aurait été prêt à commettre n’importe quelle atrocité pour garder sa famille saine et sauve. Aujourd’hui, il n’en était plus aussi sûr…
«Un homme ne commence à vivre le jour qu’il se trouve une cause pour laquelle il est prêt à mourir» avait dit Vincent. Toutes ces réflexions sur la mort le portaient à se demander : avait-il envie de devenir ce type d’homme? Il avait peur de trop avancer sur le chemin de la bravoure et de franchir la barrière de la témérité aveugle. Il y avait en Gilbert Bousquet une soif de vivre débordante, et c’était à la fois cette soif qui le poussait à avancer et qui l’empêchait d’aller plus loin.
Assis sur le bord de l’eau, il lançait nonchalamment dans la rivière des galets et autres objets lui passant par la main. Il était désormais général, un homme aux grandes responsabilités, mais il avait envie de prendre un peu de répit avant de s’engager dans ce rôle important. Il avait autrefois pensé qu’il devait sacrifier le repos et les plaisirs de la vie afin d’en finir au plus vite avec la guerre, mais plus il avançant, plus il comprenait que la paix ne viendrait pas de sitôt. Ils avaient libéré les anges, sauvé la résistance des elfes, tué des tas de drows et de démons, mais la situation de progressait que très très lentement, alors aussi bien profiter de la vie pendant qu’il était encore vivant.
À travers ces réflexion diverses, il y avait ses frères, sujet qui revenait souvent. Il s’inquiétait pour eux, il s’en ennuyait beaucoup. Il aurait aimé s’entraîner avec Charles ou discuter avec Ivel, mais c’était désormais impossible. Ils étaient retournés voir leur père, tout comme Gilbert l’aurait fait aussi si certaines choses ne l’avaient pas retenues à Castel-Rosa...
Vraiment, il y avait des tas de trucs qui passaient par la tête de Gilbert Bousquet.
*Maintenant faut que je démêle tout ça, et sans Ivel. Galère…*
Le jeu morbide des Perceval… Cet événement semblait remonter à une éternité, mais il en avait encore des souvenirs très nets, comme si tout cela s’était passé hier. Il se rappelait du regard qu’il avait lancé à Bertrand en le voyant passer du côté de Richard et Jacob. «Je suis désolé général, mais moi je sort d’ici.» À ce moment, rien pour Gilbert ne comptait plus que sa vie et celle de ses frères. Il aurait été prêt à commettre n’importe quelle atrocité pour garder sa famille saine et sauve. Aujourd’hui, il n’en était plus aussi sûr…
«Un homme ne commence à vivre le jour qu’il se trouve une cause pour laquelle il est prêt à mourir» avait dit Vincent. Toutes ces réflexions sur la mort le portaient à se demander : avait-il envie de devenir ce type d’homme? Il avait peur de trop avancer sur le chemin de la bravoure et de franchir la barrière de la témérité aveugle. Il y avait en Gilbert Bousquet une soif de vivre débordante, et c’était à la fois cette soif qui le poussait à avancer et qui l’empêchait d’aller plus loin.
Assis sur le bord de l’eau, il lançait nonchalamment dans la rivière des galets et autres objets lui passant par la main. Il était désormais général, un homme aux grandes responsabilités, mais il avait envie de prendre un peu de répit avant de s’engager dans ce rôle important. Il avait autrefois pensé qu’il devait sacrifier le repos et les plaisirs de la vie afin d’en finir au plus vite avec la guerre, mais plus il avançant, plus il comprenait que la paix ne viendrait pas de sitôt. Ils avaient libéré les anges, sauvé la résistance des elfes, tué des tas de drows et de démons, mais la situation de progressait que très très lentement, alors aussi bien profiter de la vie pendant qu’il était encore vivant.
À travers ces réflexion diverses, il y avait ses frères, sujet qui revenait souvent. Il s’inquiétait pour eux, il s’en ennuyait beaucoup. Il aurait aimé s’entraîner avec Charles ou discuter avec Ivel, mais c’était désormais impossible. Ils étaient retournés voir leur père, tout comme Gilbert l’aurait fait aussi si certaines choses ne l’avaient pas retenues à Castel-Rosa...
Vraiment, il y avait des tas de trucs qui passaient par la tête de Gilbert Bousquet.
*Maintenant faut que je démêle tout ça, et sans Ivel. Galère…*